Il nous semble primordial de réaffirmer notre besoin de nous sentir libres et en sécurité dans nos études. Il est temps de réinvestir l'école d'art comme territoire d'expression, de liberté, mais aussi de lutte. Nous avons constaté un besoin global de libération de la parole. Il n'est aujourd'hui plus question de taire ces violences.
À PROPOS ↓
En décembre 2019, trois étudiantes en école supérieure d’art se réunissent autour d’une lutte commune : briser le tabou autour des violences systémiques en écoles d’art.
Elles commencent alors à récolter des témoignages dans leur établissement, puis élargissent leur collecte à l’ensemble des établissements d’art, de design et d’architecture francophones — publics et privés, grâce à un formulaire en ligne.
Entre 2019 et 2024, près de 500 témoignages ont été reçus de plus de 100 écoles francophones, en France, Suisse et Belgique.
Cette récolte de témoignage a été l'objet de plusieurs séries d’affiches dont l’ambition était d’être placardées sur les murs des écoles. Dans une volonté d’aller au-delà de la dénonciation et de sensibiliser à ces discriminations, les affiches s’accompagnaient, lors de leur première publication en juin 2020, d’un mini-guide et d'une bibliographie contenant différents outils de compréhension et de lutte. En janvier 2023, l'association publie le « Guide d'auto-défense pour étudiant..es en art », guide plus complet réunissant de nombreuses ressources. En 2024, 2000 exemplaires d'une version augmentée de ce guide ont été imprimés. (voir GUIDE)
Les 14 premières séries d’affiches publiées entre juin 2020 et mars 2021 ont été exposées à la Biennale Internationnale 2021 du Design Graphique de Chaumont où elles ont reçu une mention spéciale du jury.
Crédits
Le projet « Les mots de trop » a été initié en 2019 par Louna Maurice-Amisse, Agathe Delrue et Sophie Vela, dans le cadre de leur DNA Design Graphique à l'EESAB Rennes. L'équipe, renforcée par Anaïs Alves, Estelle Baierl, Juliette Brishoual, Clara Desprez, Pauline Lucas-Hébrard, Siada Aminou et Sasha Capitaine, a permis de faire vivre le projet jusque fin 2024.
Développement web : Clara Deprez et Sophie Vela
Typographie : Amiamie Round, dessiné·e par Mirat-Masson et diffusé·e sur la typothèque de ByeByeBinary.
